FAQ et définitions

Pollution de fond ou pollution ambiante
Elle correspond à des niveaux de pollution, loin de la circulation, représentatifs de l’ambiance générale de tout un secteur géographique. C’est la pollution minimum à laquelle la population de ce secteur est soumise, quelle que soit son activité, et donc pendant de longues périodes. La pollution de fond se mesure dans les lieux éloignés de toute source directe de pollution, par exemple dans les parcs.
Pollution de proximité au trafic
A la différence de la pollution de fond, la pollution mesurée à proximité du trafic correspond aux niveaux les plus élevés auxquels la population (conducteurs, cyclistes et piétons) est soumise, mais sur des durées beaucoup plus courtes. Les mesures sont faites sur le trottoir, au plus près de la circulation automobile. Ces niveaux sont représentatifs de l’endroit où la mesure a été faite (grand boulevard, autoroute, périphérique, petite rue encaissée …) et peuvent donc être très variables d’un site trafic à l’autre.
Principe des campagnes de mesure
Le principe des campagnes de mesure consiste à décrire de façon très précise la qualité de l’air d’un secteur afin d’obtenir des cartes détaillées de la pollution atmosphérique de ce secteur. Ces campagnes fournissent une «image» de l’état de la qualité de l’air (concentrations en polluant et leurs répartitions) au moment de l’étude dans le secteur concerné par le projet. Les campagnes de mesure font d’ailleurs partie intégrante du dispositif de surveillance d’Airparif où elles ont été mises en œuvre dans des études comme celles par exemple qui visaient à caractériser la qualité de l’air aux abords des plate-formes aéroportuaires ou d’un grand échangeur routier tel que celui de la Porte de Bagnolet ou de celle de Gentilly.
La modélisation, comment ça marche ?
De façon générale, un système de modélisation vise à décrire les phénomènes de pollution atmosphérique à partir de la connaissance des émissions de polluants (leur intensité, leur répartition précise sur les différentes zones géographiques selon les heures, les jours ou les mois, etc.), des conditions météorologiques, des phénomènes de transport de polluants et de réactions chimiques intervenant dans l’atmosphère. Ce sont ces processus physiques et chimiques qui sont à l’origine des concentrations de polluants plus ou moins importantes mesurées dans l’atmosphère. Ils peuvent être représentés par des équations mathématiques afin de pouvoir calculer et illustrer sous forme de carte les concentrations de polluants en tout point de la zone d’étude. Avant de pouvoir être utilisés opérationnellement, les outils de modélisation doivent être validés par des mesures sur le terrain réalisées par des stations fixes ou par le biais de campagnes de mesure. S’ils sont moins précis que des mesures, les modèles présentent l’avantage de fournir en permanence des résultats sur la totalité du secteur étudié.
Airparif dispose actuellement de plusieurs outils de modélisation, dont chacun est spécifique d’une problématique donnée, que cela soit la caractérisation de l’ambiance générale de la qualité de l’air, des niveaux de pollution à proximité des axes routiers ou encore de l’impact des sources ponctuelles telles que des cheminées industrielles. C’est l’imbrication de ces différents types de modélisation, mise en œuvre en temps réel, qui fournit une image aussi complète que possible, actualisée toutes les heures, de la qualité de l’air au voisinage des infrastructures du projet de bouclage de l’A86 ouest.

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