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Bilan de la campagne de mesures suite à l’ouverture complète du Duplex A86 - 14/04/2016

Une large campagne de mesure a été réalisée en hiver 2015 afin d’établir le suivi de la qualité de l’air suite au bouclage de Duplex A86. Avec un nombre croissant de véhicules empruntant l’ouvrage depuis son ouverture, les campagnes de mesure permettent en effet d’évaluer et d’assoir le système de modélisation. Celui-ci englobe l’ensemble des ouvrages routiers, ainsi que les échangeurs à proximité et les unités de ventilation du Duplex. La surveillance de la qualité de l’air autour du Duplex A86 se base donc sur la combinaison d’un système de modélisation en temps quasi réel et de campagnes de mesure récurrentes. Retour sur les principaux enseignements des dernières mesures de terrain.

Des concentrations influencées par les émissions de l’agglomération parisienne et les axes routiers
Les concentrations les plus fortes en situation de fond, loin des sources d’émission, se retrouvent dans la partie nord-est du Duplex A86. En sus d’émissions locales importantes (grande densité routière et urbaine), l’influence de la métropole parisienne y est directe. La partie sud et ouest de la zone étudiée est en revanche moins exposée, compte tenu d’une densité d’émissions moindre et d’une dépendance moins importante aux polluants importés depuis le cœur de l’agglomération. De manière générale, c’est au voisinage immédiat des axes majeurs et des têtes de tunnel du Duplex A86 que les teneurs en dioxyde d’azote les plus fortes ont été relevées. Celles-ci présentent des dépassements de la valeur limite (40 µg/m3 annuelle) d’après les concentrations annuelles constatées par l’OberAIRvatoire au plus près des têtes de tunnel. Cependant en s’en éloignant, les niveaux diminuent et ainsi aucun point de mesure de la campagne (situés notamment au sein des échangeurs), ne présentent de dépassement de cette valeur limite. Pour les particules PM10, le constat est similaire avec des dépassements de la valeur limite (40 µg/m3 annuel) possibles en entrée et sortie du Duplex A86 et à proximité immédiate des principaux axes routiers. Les niveaux de pollution diminuent ensuite rapidement en s’éloignant du trafic routier et des têtes de tunnel, comme cela a été mesuré notamment à l’aide des laboratoires mobiles instrumentés au cœur des échangeurs de Rueil-Malmaison et de Pont-Colbert.

Une contribution des unités de ventilation très limitée
Les concentrations observées au voisinage des unités de ventilation de Rueil-Malmaison, Vaucresson et Pont-Colbert sont similaires à celles enregistrées à l’ouest de l’agglomération parisienne. L’unité de ventilation de Vaucresson présente cependant des niveaux légèrement plus élevés en NO2 compte tenu de la proximité avec l’A13 sur laquelle circulent quotidiennement près de 150 000 véhicules. Cette campagne permet également d’attester d’une baisse des niveaux en situation de fond entre la mise en service de la première et de la seconde section du Duplex A86 conformément à ceux relevés sur le reste de l’agglomération parisienne. Cette baisse couvre l’ensemble des ouvrages routiers du Duplex A86 et les différentes unités de ventilation. Quelques surcroîts de pollution en NO2 peuvent cependant être observés au sein même des échangeurs et au plus près des têtes de tunnel notamment au regard de l’augmentation du trafic routier au sein des échangeurs du Duplex. Cette influence reste cependant faible et localisée au plus près du trafic des échangeurs.

» Télécharger le rapport "État de la qualité de l'air après la mise en service des deux sections du duplex A86" (Mars 2016 - 8 262 ko)

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