Une démarche unique et innovante

L'observatoire de la qualité de l'air tel qu'il sera mis en place par Airparif repose sur un principe innovant, puisque pour la première fois en France un projet d'infrastructure fera l'objet d'une surveillance permanente de la qualité de l'air s'appuyant sur les meilleures techniques de surveillance actuellement disponibles et sur l'expérience acquise par l'association depuis près de 30 ans.

L'originalité de cette démarche consiste à allier :

  • la précision des observations provenant de campagnes de mesure
    , qui apportent une description détaillée de la qualité de l'air au moment et aux endroits où elles ont été réalisées.
    » Principe des campagnes de mesure

  • à l'exhaustivité de l'information apportée par les outils de modélisation
    , qui fournissent une évaluation de la qualité de l'air à proximité des ouvrages, mais aussi sur plusieurs kilomètres alentours, en permanence et pratiquement en temps réel.
    » La modélisation comment ça marche ?
    L'observatoire couvrira un secteur d'environ 12 km x 16 km permettant de surveiller l'ensemble des zones sous l'influence potentielle de l'A86 ouest avec en particulier un zoom autour de chacun des extracteurs d'air.

L'ensemble de ces informations sont mises à disposition permanente du public via cette plate-forme de consultation sur internet.

Le principe d'une telle démarche, combinant des campagnes de mesure et des outils de modélisation s'avère être le meilleur moyen de répondre de façon satisfaisante aux objectifs fixés par l'État. Ce système évolutif continuera à être développé avec l'évolution des techniques et des connaissances.

L'objectif premier de l'observatoire vise en effet à caractériser l'état général de la qualité de l'air au voisinage de l'infrastructure concernée. Une évaluation menée simplement à partir de résultats de mesure obtenus sur une ou deux stations fixes serait limitée à ces seuls sites de mesure. De plus, les émissions de polluants des tunnels de l'A86 ouest sont complexes et ne se résument pas uniquement en quelques zones d'émission localisées compte tenu de la configuration et de la taille des ouvrages prévus (plusieurs kilomètres du nord au sud et d'est en ouest). Seules des campagnes de mesure périodiques comprenant de très nombreux points de mesure peuvent permettre d'appréhender les variations de la qualité de l'air sur l'ensemble du secteur étudié et répondent ainsi pleinement à l'objectif visé.

Pour la surveillance de la qualité de l'air à proximité immédiate des unités de ventilation, l'implantation d'une station de mesure fixe n'est pas non plus une solution convaincante. Une telle station serait installée dans la zone principale de retombée des polluants émis par ces installations, cette zone dépendant des situations météorologiques les plus souvent observées (direction et vitesse du vent dominant en particulier). Or, une situation de pollution particulière, éventuellement plus intense, ne serait pas identifiée par la station dans le cas d'une météorologie différente de celle généralement observée et qui modifierait la zone de retombée des polluants.

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